Les auteurs, Nello Scavo et Roberto Beretta, ont recueilli pas moins de 80 informations complètement fausses concernant le pape François: ses rapports avec la dictature en Argentine, la maçonnerie, le conclave manipulé, ses soit-disantes hérésies, ses relations avec la Curie, ou encore ses maladresses.
Pour étayer leur propos, les journalistes ont intégré de nombreux documents, photos retouchées et faux discours trouvés sur les réseaux sociaux. On découvre par exemple une photo du pontife lors de son élection, sur la loge centrale face à la foule place Saint-Pierre. Dans l’ombre que projette le pape, on distingue alors deux cornes, le résultat d’un montage visant à lui conférer une aura diabolique.
«Plus qu’une photo», peut-on lire dans ce livre, cette image retouchée est une véritable allégorie où «transparaît l’intention métaphorique et dénigrante» que leurs auteurs ont voulu transmettre: «l’ombre du diable dans l’élection du pape François, est tellement évidente qu’elle se voit», ont voulu ainsi exprimer les faussaires.
Le pape François est en effet un «objet de ‘fake news‘ permanent» sur les réseaux sociaux, avait déclaré le 4 mai dernier Gustavo Entrala, créateur du compte Twitter @pontifex. Chaque jour, avait-t-il affirmé, des mots, des réactions et parfois des homélies sont attribués à tort au pontife. (cath.ch/imedia/ah/gr)
Grégory Roth
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