L’époque actuelle, considère le pontife, est caractérisée par une multiplication des moyens de communication à portée universelle, comme les réseaux sociaux. Mais si tous parlent et interviennent, regrette-t-il, «tous ne sont pas disposés à écouter et à réfléchir». Pour le pape, un journalisme de qualité est donc plus que jamais nécessaire.
S’il doit évidemment donner une «bonne information» – c’est-à-dire vraie –, ce journalisme doit aussi donner une «information bonne», c’est-à-dire respectant la dignité des personnes et faite d’analyses et de comparaisons approfondies. Le journaliste doit ainsi éviter les oppositions stériles et ne pas répéter seulement ce qui est déjà «sous les projecteurs».
Au contraire, le pape François invite à une information qui n’oublie pas les «situations dramatiques dont personne ne parle» et à un journalisme qui ne se lasse pas de «raconter avec délicatesse et humanité les histoires des personnes». En somme, ce journalisme doit être capable de raconter la complexité de la réalité.
Fondé en 1867 et basé à Turin, La Stampa est le quatrième quotidien italien le plus diffusé. Il inaugure ce 12 mai une nouvelle mise en page, raison de ce message papal. La Stampa héberge par ailleurs le site vaticaniste Vatican Insider. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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