Annoncée fin avril, voulue par le pape François, la rencontre de Bari est un «geste de grande sensibilité», a affirmé le cardinal argentin. Selon lui, ce grand rassemblement vise en particulier à manifester au monde la souffrance de la Syrie, de l’Irak et plus largement du Moyen Orient.
Outre la prière des chrétiens unis, ce rassemblement vise aussi, a poursuivi le chef de dicastère, à appeler à «la défense des chrétiens, ceux qui sont persécutés et ceux qui vivent dans cette atmosphère terrifiante de bombardements quotidiens, de meurtres, de terrorisme, de vengeances et de séparations».
Selon le cardinal Sandri, si les conditions étaient réunies, le pape se rendrait immédiatement en Syrie: «je ne doute pas que le pape irait», a-t-il indiqué. Pour l’heure, le pontife craint surtout pour la sécurité de tous ceux qui se réuniraient en pareille occasion.
Le prélat s’est exprimé avant son départ prochain pour le Liban. Sa visite consistera à soutenir les fidèles de l’Eglise locale, mais aussi celle de Terre sainte. «Il est important qu’ils sentent de la solidarité et la proximité», a-t-il estimé. (cath.ch/imedia/ah/ap/be)
Jacques Berset
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