L’évêché espérait 1 million de francs des fidèles en 2017 pour boucler son budget. Le diocèse n’a trouvé que 610’000 francs dans les paniers de la quête de la Toussaint. Soient 42’000 francs de moins qu’en 2016. Le diocèse a vendu un bien immobilier et la «divine Providence» s’est à nouveau invitée dans le bilan comptable par le biais d’un legs de 350’000 francs. Le diocèse termine donc l’année sur un solde positif de 200’000 francs.
Avec des recettes de 1,9 million pour des dépenses de 2,3 millions, le diocèse se retrouvait, sans ces deux «produits extraordinaires», avec une perte d’exploitation de 357’000 franc. Dans les dépenses de biens et services, le renouvellement du parc informatique et du stock (brochures de confirmation), expliquent le dépassement de budget. La part de l’apport global de la Mission intérieure, mentionnée dans les recettes, est passée de 295’000, en 2015, à 227’000 francs en 2017.
«Si l’on examine les comptes 2017 de plus près, l’on aperçoit que les dépenses ont une nouvelle fois été maîtrisées et qu’elles ont été contenues dans le cadre du budget», rassure Stéphane Vergère, le directeur administratif. Une maîtrise qui va devenir un impératif dans les années à venir. Depuis 2015, les courbes des dons, des quêtes et des messes sont en effet en baisse constante.
«Tout en restant confiants, vous et moi devons bien constater que les perspectives sont moins favorables qu’autrefois», admet Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion, en introduction du rapport financier 2017. En remerciant les fidèles pour leur générosité, il les incite à poursuivre leurs efforts. (cath.ch/bh)
Bernard Hallet
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