Le sacrifice héroïque des gardes suisses pour le pape le 6 mai 1527, est une «constante invitation» à garder à l’esprit et à réaliser les qualités propres au Corps de la garde. A savoir, «vivre avec cohérence la foi catholique et à persévérer dans l’amitié avec Jésus et dans l’amour envers l’Eglise».
Ces vertus, a rappelé le pape François doivent être vécues en exercice au Vatican, comme lorsqu’ils ne portent pas l’uniforme. «Un garde suisse, en effet, est toujours tel, aussi bien lorsqu’il est de service que quand il ne l’est pas!». Les gardes sont également appelés à être joyeux, diligents, patients et solidaires, a affirmé le pape, dans les grandes comme dans les petites et humbles tâches quotidiennes. »Il est beau de voir un jeune faire preuve d’attention aux autres».
Il n’est pas toujours facile d’adopter cette attitude, parfois austère, a reconnu le pape, mais c’est possible avec «l’aide du Seigneur». Il leur a demandé par conséquent de rencontrer le Seigneur Jésus dans la prière et dans la fervente participation à l’Eucharistie.
L’assermentation des nouveaux gardes suisses a lieu traditionnellement le 6 mai, en mémoire du 6 mai 1527 où 147 gardes suisses furent tués par les lansquenets de Charles Quint en protégeant le pape Clément VII. (cath.ch/imedia/ah/bh)
Bernard Hallet
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