Les recherches scientifiques ont permis la découverte et la diffusion de nouveaux traitements, a salué le Souverain pontife. On note ainsi des avancées significatives dans le «délicat problème» posé par les maladies rares, auto-immunes ou neurodégénératives.
Ainsi la connaissance progresse au même rythme que les moyens et les technologies à disposition, a souligné le pape, permettant même désormais de modifier notre ADN. Dans ce contexte, il devient donc «crucial qu’augmente aussi notre conscience de la responsabilité éthique».
L’Eglise, a affirmé le pape, «loue» les efforts de recherche et d’application destinés au soin des personnes souffrantes. Elle rappelle toutefois que «l’un des principes fondamentaux» est que «tout ce qui est techniquement possible n’est pas éthiquement acceptable». Les sciences, comme toute activité, doivent respecter certaines limites pour le bien même de l’humanité: la vraie mesure du progrès, a déclaré le pape François citant son prédécesseur Paul VI, est «le bien de chaque homme et de tout l’homme».
Dans cette optique, il faut réfléchir à la santé humaine dans «un contexte plus large». En la considérant en rapport avec la recherche scientifique, mais aussi avec son environnement. Dans ce processus, le successeur de Pierre a demandé d’inclure en priorité ceux dont les difficultés sociales et culturelles rendent leur état de santé et leur accès aux soins «précaires».
Organisée par le Conseil pontifical pour la culture, la conférence se déroulait du 26 au 28 avril au Vatican, en collaboration avec la Fondation Cura notamment. Cette dernière est engagée activement dans la recherche en matière de médecine régénérative. (cath.ch/imedia/ah/pp)
Pierre Pistoletti
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