Le sacrement du baptême, a expliqué le pape argentin, permet de renaître comme fils de Dieu. En effet, le baptême fait de l’homme une demeure de l’Esprit Saint et sa vie est réconciliée par la victoire du Christ sur le pouvoir du malin. Ce n’est donc pas une «formule magique» mais un don de l’Esprit Saint pour combattre «l’esprit du mal».
«Toute la vie chrétienne est un combat contre la domination du mal», a insisté le pape, c’est-à-dire contre la séparation avec Dieu. Pour cela, le fidèle n’est pas seul: il est assisté par la prière de l’Eglise, qui se manifeste notamment par la litanie des saints pendant le rite du baptême. Ainsi, l’Eglise l’assiste dans la lutte contre le mal pour le soustraire au malin et l’accompagner vers le règne de la grâce divine.
De plus, a poursuivi le pape François, le nouveau chrétien est oint de l’huile des catéchumènes. Les huiles, a-t-il relevé, ont la propriété de pénétrer dans les tissus du corps pour lui apporter leurs bénéfices. L’onction du baptisé symbolise donc que «la puissance du Christ Sauveur fortifie pour lutter contre le mal et le vaincre».
Parmi les fidèles polonais, était présente une importante délégation de l’université catholique de Lublin, dont l’archevêque de la ville et le collège des recteurs. «Vous êtes accompagnés par votre professeur Karol Wojtyla – saint Jean Paul II!», leur a lancé le pontife. Le pape polonais y a en effet enseigné de 1954 jusqu’à son élection au pontificat en 1978. (cath.ch/xln/bh)
Bernard Hallet
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