Le Bambino Gesù, a indiqué Mariella Enoc, est prêt à accueillir – à ses frais – Alfie Evans. Ce petit garçon anglais de 25 mois, inconscient depuis décembre 2016, est depuis en soins intensifs à Liverpool. Des analyses ont révélé des lésions cérébrales qui le laissent dans un état semi-végétatif. Des médecins ont alors plaidé l’arrêt de l’assistance respiratoire devant la Haute cour britannique, contre l’avis des parents.
Les discussions pour le transfert de l’enfant ont débuté en juillet dernier, a expliqué la directrice de l’institution vaticane. Elle-même s’est rendu à Liverpool en septembre et a rencontré le père du garçonnet le 18 avril, après qu’il a été reçu par le pontife. «J’ai vraiment pu voir une grande détermination à faire vivre leur fils», a-t-elle confié.
Le Souverain pontife – qui s’est exprimé à plusieurs reprises pour soutenir le désir des parents de maintenir en vie leur enfant – soutient les initiatives de Mariella Enoc, a-t-elle souligné. Ainsi, le 18 avril il a demandé aux deux plus hauts responsables de la Secrétairerie d’Etat de l’appeler pour lui demander de faire «le possible et l’impossible» pour faire venir Alfie Evans à Rome.
Toutefois, la directrice de l’hôpital pédiatrique a tenu à souligné qu’il n’était pas possible de guérir Alfie Evans, car il n’existe pas de traitement pour cela «pour le moment». Mais nous pouvons en prendre soin pour le temps qu’il lui reste à vivre, a-t-elle insisté. (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
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