Depuis le début de sa visite dans le royaume wahhabite le 14 avril, le président de dicastère tient des propos forts avec ses différents interlocuteurs, insistant en particulier sur l’importance de la liberté religieuse. Une parole ferme dans un pays où les cultes non-musulmans sont sous stricte surveillance et largement bridés.
Avec le roi saoudien, le cardinal Tauran a ainsi appelé à la responsabilité des fidèles des différentes religions dans le «renoncement à la violence, à l’extrémisme, et au terrorisme». Cela, ont-ils convenu, est nécessaire pour la «réalisation» de la sécurité et de la stabilité dans le monde.
Après son entretien avec le roi Salman, le cardinal français a échangé avec les ministres saoudiens de l’Intérieur et des Affaires étrangères ainsi qu’avec le secrétaire général de la Ligue islamique. La visite historique du haut prélat dans ce pays de la Péninsule arabique s’achèvera le 20 avril.
Si le Saint-Siège et l’Arabie Saoudite n’entretiennent pas de relations diplomatiques bilatérales, des visites de haut niveau ont déjà eu lieu. Ainsi en 2007, le roi Abdallah – demi-frère de l’actuel souverain – avait été le premier chef d’Etat saoudien à être reçu par un successeur de Pierre au Vatican. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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