La vie «n’est pas un concept abstrait, mais elle concerne une personne», a souligné Mgr Paglia. Il faut donc, selon lui, accompagner la vie humaine du début à la fin, et ne pas faire le travail de la mort. «Au contraire, il faut aider ceux qui sont autour du malade: la famille et les médecins», a-t-il poursuivi, et ne jamais abandonner quelqu’un dans cette situation.
Lors du Regina Cœli du 15 avril dernier, le pape François avait confié à la prière des fidèles Vincent Lambert, ce Français de 42 ans victime d’un traumatisme crânien à la suite d’un accident. Grandement diminué, il a besoin d’une sonde gastrique pour vivre.
L’arrêt de son alimentation et de son hydratation a été décidé le 9 avril par l’hôpital de Reims où il se trouve. »Ce sont des situations délicates, très douloureuses et complexes», avait reconnu le pape. Tout en appelant à un «grand respect pour la vie». (cath.ch/imedia/ap/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/affaire-vincent-lambert-mgr-paglia-prone-laccompagnement/