Inconscient depuis décembre 2016, Alfie Evans est en soins intensifs à Liverpool. Des analyses ont révélé des lésions cérébrales incurables. Sur la base de celles-ci, des médecins avaient alors plaidé devant la Haute cour britannique l’interruption des soins, contre l’avis des parents.
Ceux-ci avaient alors fait appel, demandant que leur enfant soit transféré à l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, lequel – par la voix de sa directrice Mariella Enoc – s’est dit prêt à le prendre en charge.
Dans un entretien au quotidien catholique italien Avvenire du 14 avril, Mariella Enoc avait affirmé être en capacité de l’accueillir. Sans promettre de le guérir, «mais d’en prendre soin, sans acharnement thérapeutique, conformément à l’esprit de notre établissement […] Selon les médecins du Bambino Gesù, il est possible d’alléger les souffrances de cet enfant».
Lors du Regina Cœli du 15 avril, le pape François avait confié aux prières des fidèles le petit Alfie Evans. Le 4 avril sur son compte Twitter, le pontife avait également espéré que tout soit mis en œuvre pour continuer à l’accompagner «avec compassion». (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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