Le pontife romain et le patriarche russe ont réaffirmé «que les chrétiens ne peuvent pas rester à l’écart de ce qui se passe en Syrie», a souligné Cyrille, selon l’agence russe Tass. Les deux responsables ont ainsi étudié la possibilité pour les chrétiens d’influencer les événements afin que la violence cesse. Le patriarche a en outre précisé que cet échange était un dialogue de paix important et qu’ils souhaitaient voir la fin de ce bain de sang.
Lors du Regina Cœli, au lendemain de cet appel téléphonique, le pape a regretté les divisions de la communauté internationale, sans évoquer précisément les bombardements. Il a en outre assuré de ses prières constantes pour la Syrie et appelé tous les responsables politiques à s’entendre, afin que la justice et la paix l’emportent.
Le 8 avril, le pontife avait dénoncé l’usage des armes chimiques dans la banlieue de Damas, la capitale de la Syrie. «Rien ne peut justifier l’utilisation de tels instruments d’extermination», avait-il déclaré.
Une réunion d’urgence est organisée ce 16 avril au siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye (Pays-Bas) suite à l’attaque chimique présumée du 7 avril qui a entraîné les frappes occidentales. Une équipe d’experts de l’OIAC a débuté le 15 avril une enquête sur les lieux. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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