«Le corps est un don merveilleux de Dieu», a affirmé le pape François. En union avec l’âme, a-t-il poursuivi, le corps est destiné à exprimer pleinement «l’image et la ressemblance de Dieu». Le corps, a souligné le pontife, est créé par Dieu et «l’homme n’est pas complet s’il n’est pas une union du corps et de l’âme». Ce n’est donc ni un obstacle ni une «prison de l’âme».
C’est pourquoi, a insisté l’évêque de Rome, «toute offense ou blessure ou violence envers le corps de notre prochain est un outrage à Dieu». Comme Jésus s’est élevé corps et âme, les fidèles doivent comprendre qu’ils doivent, eux aussi avoir une idée positive de leur corps. S’il peut devenir une «occasion ou un instrument de péché», ce n’est pas le corps qui est en tort, mais «notre faiblesse morale».
Ainsi, le chef de l’Eglise catholique a invité à «avoir un grand respect» pour les corps et prendre soin d’eux. Le monde actuel, selon le pape, exprime «trop d’arrogance contre le faible» et le «matérialisme étouffe l’esprit».
Mais les chrétiens sont appelés à avoir un autre regard, en profondeur: Jésus, pourtant «moqué, calomnié, humilié, flagellé, crucifié», a enseigné l’amour. Cet amour, a souligné le pontife, plus puissant que le péché et la mort, veut racheter tous ceux qui vivent «l’esclavage de notre temps dans leur propre corps». (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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