«Tout part de la résurrection de Jésus», a affirmé le pontife en ouverture de son homélie. Celle-ci est la source de conversion et renouvellement pour le monde entier. Pour le pape, la mort et la Résurrection du Christ est donc la force qui crée la communion dans l’Eglise et dans le monde.
Le témoignage de la présence vivante du Seigneur est ainsi une force d’attraction. L’annonce de la Bonne nouvelle, a insisté l’évêque de Rome, attire tout le monde, sans exclusion. Mais pour cela, a-t-il mis en garde, tant l’Eglise que le monde ont besoin de la miséricorde. C’est seulement par elle que l’unité peut prévaloir sur l’action négative du malin, a soutenu le pape.
Les prêtres sont donc appelés à être des témoins de la Résurrection du Christ en entrant dans «la logique de Dieu»: c’est la logique de la grâce et de la miséricorde, a-t-il détaillé. Il faut laisser le primat à Dieu dans sa vie et se laisser constamment régénérer par l’Esprit. Ainsi, les prêtres ne doivent pas s’enorgueillir mais au contraire être normaux, simples, tendres, équilibrés.
Les missionnaires de la miséricorde sont plus d’un millier de prêtres de tous les continents choisis comme ambassadeurs lors du Jubilé extraordinaire de la miséricorde. En particulier dotés de pouvoir étendus en matière de confession, ils ont vu leur mission être prolongée après la clôture du Jubilé en novembre 2016.
Pour cette messe en comité restreint – le public n’était pas invité à y participer – le pape François n’a pas célébré au maître autel, sous le baldaquin, mais à l’autel de la chaire. De même, les ornements liturgiques étaient particulièrement simples. (cah.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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