Pourquoi était-il important d’organiser une telle veillée de prière?
Il est essentiel de se souvenir des martyrs contemporains. Nous n»«²avons jamais eu autant de martyrs chrétiens qu’à l’époque actuelle: ils donnent leur vie pour le Christ et pour témoigner de l»«²Evangile. Je crois que dans le cadre de la Semaine sainte, c»«²est un beau geste, une très belle initiative qui doit nous faire méditer sur la Passion du Christ, sur sa mort et sa Résurrection.
Pourquoi placer cette soirée sous le signe de l’œcuménisme?
Notre temps est celui de ‘l»«²Å“cuménisme du sang’, selon la formule du pape François. La façon la plus profonde de nous réconcilier entre chrétiens est en effet de témoigner à l»«²unisson à travers le témoignage suprême du don de la vie. C»«²est ce qui nous rapproche le plus du Christ et donc ce qui nous rapproche le plus les uns des autres.
A quelles régions du monde cette veillée s’adressait-elle tout particulièrement?
Ce soir, dans la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere, nous avons évoqué tous les continents. Mais cette soirée s’adressait peut-être de façon spéciale aux martyrs oubliés, comme au Burundi où un conflit fait rage. Ou encore au Yémen et évidement en Chine. (cath.ch/imedia/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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