Dans un télégramme rédigé en français et envoyé à Mgr Alain Planet, évêque de Carcassone, le pontife fait part de sa tristesse après les tragiques attentats. Il confie les quatre victimes au Seigneur et s’associe à leurs proches par la prière.
«Je salue particulièrement le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes», poursuit l’évêque de Rome. Ce gendarme avait proposé au terroriste retenant en otages des clients du supermarché de l’échanger contre la dernière femme retenue. Il est mort le 24 mars des suites de ses blessures.
Agé de 44 ans, converti en 2008, Arnaud Beltrame devait se marier religieusement en juin prochain. Pour le président français Emmanuel Macron, il est «mort en héros». Un hommage national devrait lui être rendu dans les prochains jours.
Le pape François assure aussi de sa sympathie pour les blessés, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation. Il s’agit «d’actes de violence aveugle qui engendrent tant de souffrances», condamne le successeur de Pierre. Il conclut son message en demandant au Seigneur le don de la paix et en bénissant tous les Français.
Survenu le 23 mars au matin à Carcassone (France) puis dans un supermarché de la ville voisine de Trèbes, l’attentat a été mené par un Franco-marocain de 25 ans se réclamant de l’organisation Etat islamique. Parmi les 15 blessés, un est toujours entre la vie et la mort. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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