La jeune Belge Annelien Boone a énuméré des statistiques afin d’illustrer la progression de la laïcisation en Europe. «Nous avons appris à être heureux sans Dieu» : seulement 45% des jeunes se font baptiser en Europe, tandis qu’un sondage montre que «le sexe est plus décisif pour les jeunes Européens que la religion». Les jeunes d’aujourd’hui ne grandissent plus avec l’Eglise, a-t-elle insisté. Cela ne signifie toutefois pas qu’elle dépérit. Selon elle en effet, «l’Eglise devient plus petite mais aussi plus authentique».
La question du mariage et les difficultés rencontrées par les nouvelles générations ont par ailleurs été abordées dans ce pré-synode par un Hispano-Américain. Les jeunes sont effet confrontés à un haut niveau de divorces dans leur entourage. De nombreux jeunes couples se séparent, a-t-il expliqué, tandis que d’autres ne se marient simplement pas. L’Eglise, a-t-il suggéré, doit aider à lever les obstacles que rencontrent les jeunes pour trouver leur vocation.
Un Vietnamien a souligné le rôle parfois pervers des réseaux sociaux qui enferment les jeunes dans leur zone de confort. «Nous avons besoin de l’Eglise, non pas seulement comme un mère, mais aussi comme une amie, qui nous aide à communiquer les uns avec les autres». (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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