Ni objet ornemental ni accessoire vestimentaire, le crucifix est un signe religieux «à contempler et à comprendre». Si le croyant veut voir Jésus, comme les Grecs dans le passage de l’évangile de ce 5e dimanche de carême, il faut aller au-delà des apparences, afin de saisir le mystère.
Le pape François recommande de tourner son regard vers le crucifix afin de «contempler l’amour de Son cœur pour tous». C’est là en effet que se révèle «Sa gloire». Jésus crucifié comme un criminel révèle le mystère de sa mort en tant qu’acte suprême d’amour, source de vie et de salut.
Perdre sa vie, a affirmé le successeur de Pierre, signifie penser moins à soi-même ainsi que voir et répondre aux besoins de son prochain, spécialement les plus pauvres. Selon le pape, la manière la plus authentique de vivre l’Evangile est de travailler avec joie aux œuvres de charité envers ceux qui souffrent dans le corps et dans l’esprit.
Après la prière mariale, le pape François a salué tous les fidèles présents sur la place Saint-Pierre, en particulier des pèlerins venus de Slovaquie et d’Espagne. (cath.ch/imedia/pad/rz)
Raphaël Zbinden
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