Le pontife a répondu à cinq questions – une pour l’Europe, une pour l’Amérique latine, une pour l’Amérique du Nord, une pour l’Afrique et une pour l’Asie. La question des Européens a été posée par un séminariste français du diocèse de Versailles, l’abbé Louis Thomazo.
Le discernement, a déclaré le pape, est nécessaire au prêtre pour éviter de tomber dans «la rigidité et la casuistique». Discerner, a-t-il indiqué, se fait non seulement dans la prière mais aussi en se confrontant à l’autre. Ainsi, le prêtre doit être un homme toujours en chemin mais surtout ne doit jamais être seul.
Reconnaître ce besoin d’être accompagné demande de l’humilité, a admis le pape. Cela demande du travail qui se fait par la formation permanente, née de la prise de conscience de sa propre faiblesse. Le prêtre, a-t-il poursuivi, ne doit pas oublier qu’il est une «personne normale». Sa mission est d’être un «père et pas un fonctionnaire du sacré ou un employé de Dieu».
Pour cela, le pape François a recommandé aux prêtres et séminaristes de ne pas oublier la «diocésanité». Il faut prendre soin, les a-t-il exhortés, de la relation avec l’évêque – même si celui-ci est «difficile» – avec les autres prêtres et avec les fidèles de la paroisse. Ces derniers «sont vos fils», a insisté le pontife. «Si vous travaillez sur ces trois fronts, leur a-t-il lancé, vous serez des saints.» (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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