«Nous pleurons la mort de Stephen Hawking, un scientifique d’une perspicacité admirable, qui a été encore plus extraordinairement capable de donner un visage humain à la cosmologie et à l’astronomie», a affirmé le jésuite.
Dans les années 1970, l’astrophysicien britannique avait développé sa propre théorie sur les trous noirs, qui selon lui émettent un rayonnement. Il avait également publié en 1988 Une brève histoire du temps, pour expliquer au grand public les grands principes de la cosmologie. Ce livre s’est vendu à plus de neuf millions d’exemplaires: un record pour un ouvrage scientifique.
Le 28 novembre 2016, l’astrophysicien, non-croyant, avait rencontré le pape François. Il avait déclaré ne pas croire à un acte créateur avant le big-bang, même si pour lui l’univers était le fruit de la «logique», et non du chaos. Le pontife avait quant à lui affirmé en 2014 que le big-bang était un acte «d’amour» de Dieu.
Stephen Hawking était atteint depuis l’âge de 21 ans de la maladie de Charcot, une affection dégénérative paralysante. Il était dès lors presque complètement paralysé et incapable de parler, sauf à travers un synthétiseur vocal. Preuve de sa renommée mondiale, Stephen Hawking avait joué son propre rôle dans la série Star Trek. (cath.ch/imedia/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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