Pour Mgr Becciu, le successeur de Pierre est «un exemple de force, de sérenité et de courage», face aux critiques qu’il affronte. Toutefois, a-t-il indiqué, le pape souffre des critiques gratuites qui l’accusent de trahir la doctrine de l’Eglise. Celles-ci touchent un point essentiel de sa personne, et il ne l’accepte pas.
En effet, a assuré le prélat italien, c’est l’accusation la plus grave qui puisse être formulée contre le chef de l’Eglise catholique. A rebours de ces accusations, a soutenu Mgr Becciu, le pape revendique être un «fils fidèle de l’Eglise» et est «prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine».
Le pape François, a estimé le ›numéro 2’ de la Secrétairerie d’Etat, avance avec détermination dans la réforme de la Curie romaine. Toutefois, a-t-il expliqué, c’est un travail long, qui doit conjuguer à la fois respect du droit, des règles canoniques et de la doctrine catholique.
Mgr Becciu est également revenu sur les ruptures protocolaires par le pape argentin depuis son élection. Le protocole, a-t-il estimé, ne doit pas être une prison mais doit plutôt servir à mieux manifester l’exercice du ministère pétrinien.
Nommé substitut pour les Affaires générales par Benoît XVI en 2011, Mgr Becciu a été confirmé à ce poste par le pape François après son élection. Il est également le représentant spécial du pontife auprès de l’Ordre de Malte, dans ses travaux de réforme constitutionnelle. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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