Pour Mgr Ruiz, cette compétition de 120 jeunes étudiants passionnés est un vrai événement culturel. Car selon lui, en tant qu’institution de dimension internationale, le Vatican est le lieu adapté – un carrefour – pour faire se rejoindre la technique et la foi.
En parallèle de la compétition en elle-même, a ajouté le Père Salobir, se déroulera «discrètement» une réflexion avec des représentants de grandes sociétés investies dans les nouvelles technologies.
Ces dirigeants et entrepreneurs font également partie de la quarantaine de mentors des jeunes compétiteurs, afin de les guider dans leurs réflexions. Concrètement, une dizaine d’équipes présenteront leurs idées dans trois domaines : l’inclusion sociale, le dialogue interreligieux et les migrants.
Ce premier hackathon au Vatican a lieu du 8 au 11 mars. Il est organisé par Optic, un think-tank sur l’éthique des nouvelles technologies, en partenariat avec le Secrétariat pour la communication, le Conseil pontifical de la culture et la Section pour les migrants du Dicastère pour le service du développement humain intégral. Il se conclura par une messe à la basilique Saint-Pierre.
Pour Mgr Ruiz, il ne s’agit pas de ›hacker’ – pirater – la sécurité informatique d’institutions, mais les «problèmes concrets» de la société, grâce à des solutions technologiques, sur le modèle de ce qui se fait dans la Silicon Valley en Californie.
Pour Mgr Michael Czerny, présent à la conférence, il s’agit également de faire prendre conscience que la puissance des nouvelles technologies implique en retour une «responsabilité» à l’égard de la société, comme le pape François l’a souligné dans l’encyclique Laudato Si’ (2015). Le prélat est sous-secrétaire de la Section migrants et réfugiés. A ce titre, il est placé sous la responsabilité directe du pape. (cath.ch/imedia/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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