L’entretien entre les deux hommes a duré 35 minutes avec la présence d’un interprète. Selon les journalistes accrédités présents sur place, l’ambiance était décontractée. D’après le communiqué du Vatican, les deux hommes ont évoqué lors des discussions la contribution de l’Autriche à l’Union européenne et la nécessité d’une solidarité entre les peuples. Le jeune chef de gouvernement de 31 ans a été élu en décembre dernier avec notamment la volonté de réduire l’immigration et de renforcer les frontières de l’Union européenne.
Le pape François et Sebastian Kurz ont également survolé l’actualité internationale, soulignant le phénomène migratoire, le besoin de paix, ainsi que le désarmement nucléaire. Le 16 novembre dernier, le pontife avait exprimé avec le président de la République autrichienne leur volonté commune d’un monde sans armes nucléaires.
L’importance de «la protection de la vie et de la famille» et la promotion du bien commun dans la société ont par ailleurs été mentionnées, «surtout concernant les individus les plus faibles», précise le communiqué.
Sebastian Kurz était accompagné de Wilfried Haslauer, maire de Salzbourg, afin d’inviter le pontife à participer aux célébrations pour les 200 ans du chant traditionnel Douce nuit, sainte nuit. Celui-ci a en effet été chanté pour la première fois dans cette ville pour Noël 1818.
Au terme de l’audience, le pape François a remis au chancelier autrichien un médaillon représentant l’ange de la paix terrassant le démon de la guerre ainsi qu’un exemplaire de son encyclique Laudato si’ (2015), et de son exhortation apostolique Amoris Laetitia (2016).
Après la rencontre, le chef du gouvernement autrichien s’est entretenu avec le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin accompagné de Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les rapports avec les Etats. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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