Elle permet aux malades de se sentir accompagnés. En vivant aux côtés des malades, les responsables de la santé développent des relations humaines dont la clé est la «tendresse», selon le Souverain pontife. «La tendresse passe du cœur aux mains» et permet de «toucher les blessures avec respect et amour».
En sortant de son texte, le pape François a rendu hommage à une infirmière italienne qui lui a sauvé la vie en Argentine, sÅ“ur Cornelia Caraglio. A travers son exemple, et soulignant son humilité et son professionnalisme, l’évêque de Rome a remercié tous ceux qui permettent de sauver des vies. Il a insisté sur le «»³précieux travail»«³ réalisé chaque jour auprès des malades. Au contact quotidien des patients, a déclaré le pape, «vous êtes capable de reconnaître les justes limites de la technique». La technique ne peut pas devenir un «absolu», mettant au second plan la dignité humaine, a-t-il expliqué. Beaucoup de personnes soignées ont également un «désir de spiritualité» et «d’assistance religieuse», a-t-il également affirmé. »Vous êtes des promoteurs de la vie et de la dignité de la personne».
Durant tout son ministère, «Jésus a été proche des malades», a rappelé le successeur de Pierre. C’est pourquoi, pour l’Eglise, les malades sont des personnes près desquelles le Christ est spécialement présent. Le Christ a d’ailleurs été jusqu’à s’identifier à eux en affirmant: «J’étais malade et vous m’avez visité».
Le pape a également déploré les risques et les difficultés du travail des soignants, ainsi que le «manque de personnel» dont souffre ce corps de métier, une remarque saluée par des clameurs approbatives dans l’assistance. (cath.ch/imedia/pp)
Pierre Pistoletti
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