Il s’agit pour Jean-Baptiste Henry de Diesbach, économe du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg et gérant des fondations, que cette maison religieuse, dont une partie est louée par l’Institut européen d’études anthropologiques Philanthropos, reste aux mains de l’Eglise de façon pérenne.
Le responsable financier veut ainsi assurer que ces propriétés religieuses, souvent vendues du fait du manque de relève dans les congrégations, continuent de servir la mission ecclésiale.
Le diocèse souhaite le maintien de Philanthropos dans ce lieu, ce que permet la transaction passée entre les Sœurs de Baldegg et la Fondation. A Bourguillon, les Sœurs précisent à cath.ch que cette vente vient du fait que «nous n’avons plus suffisamment de force» pour maintenir la maison. Les cinq religieuses vont toutefois y rester.
«Nous souhaitons aussi que l’Institut Philanthropos reste à Bourguillon. Nous avons de bonnes relations avec ses étudiants», relèvent les religieuses. Quant au montant de la transaction pour l’acquisition de cette vaste propriété qui comporte plusieurs bâtiments, une salle polyvalente et une chapelle, il reste confidentiel et ne sera pas communiqué, tant du côté des Sœurs de Baldegg que de celui de la Fondation.
L’Institut Philanthropos accueille à Bourguillon des étudiants désirant vivre une année de formation – au sein d’une vie communautaire – sur toutes les questions touchant l’homme: anthropologie, philosophie, éthique, etc… (www.philanthropos.org) Les religieuses logent dans des locaux attenants mais distincts de l’Institut. (cath.ch/be)
Jacques Berset
Portail catholique suisse