La rencontre a duré environ 35 minutes. Le pontife et le triumvirat bosnien ont salué leurs bonnes relations et se sont engagés à poursuivre sur «le chemin d’une collaboration bilatérale constructive». Et également à «renforcer le dialogue et la compréhension interreligieuse». Aujourd’hui, 51% de la population de Bosnie-Herzégovine est musulmane, 31% est orthodoxe et 15% est catholique.
L’égalité entre les peuples constituant ce pays, doit être réelle et garantie afin de permettre la coexistence pacifique et un climat de réconciliation entre toutes les composantes de la société, ont relevé les responsables. Dans les années 1990, suite à l’éclatement de la Yougoslavie, la Bosnie-Herzégovine a été le théâtre d’une terrible guerre entre les Serbes, les Croates et les musulmans avec de nombreux crimes de guerres frappant les populations civiles et une épuration ethnique brutale.
Au cours des échanges, le pape et les responsables bosniens sont aussi revenus sur les défis économiques et sociaux du pays afin de garantir un avenir aux nouvelles générations. Les réformes dans ce pays ont été abordées, en particulier celles menées afin d’intégrer l’Union européenne. Le dossier de candidature a été déposé en février 2016.
Après leur rencontre avec l’évêque de Rome, les trois dirigeants bosniens se sont entretenus avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, et avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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