L’expérience de la foi, a déclaré le prédicateur portugais, «ne sert pas à étancher la soif» mais plutôt à «dilater notre désir de Dieu, et intensifier notre recherche». Heureux ceux qui «ont faim et soif de Dieu», a-t-il souligné, car leur soif est une béatitude qui les fait ressembler au Seigneur. Les Béatitudes, en effet, sont «l’autoportrait du Christ», qu’il «imprime dans les cœurs».
La soif de Dieu consiste alors à faire de l’existence des créatures de Dieu «une vie de béatitude», a affirmé le prêtre. Dans cette perspective, les chrétiens ne doivent pas se contenter d’une spiritualité de survivance ou simplement entretenue. Un véritable fidèle, une communauté croyante, a-t-il expliqué, doivent au contraire garder une âme jeune et amoureuse, nourrie de la joie de la recherche et de la découverte de la Parole de Dieu.
Au terme de cette méditation, le pape François a remercié le Père Tolentino Mendonça d’avoir rappelé tout au long de la retraite de carême que l’Eglise n’est pas une «cage» pour l’Esprit Saint qui »vole et travaille» au dehors. Le pontife, accompagné des prélats de la Curie romaine, a ensuite quitté la Casa Divin Maestro d’Arricia pour rentrer au Vatican en fin de matinée. (cath.ch/imedia/ah/gr)
Grégory Roth
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