La confession, a expliqué le cardinal italien, est le sacrement qui «met en évidence le regard miséricordieux de Dieu». Elle permet de le traduire dans la vie concrète, a-t-ajouté. Tout le monde est invité à vivre «ce pouvoir libérateur du pardon» du Seigneur, qui attend «le retour» de chacun.
La miséricorde, a indiqué le prélat, ne s’oppose pas à la justice ou à la vérité. De même, malgré le «subjectivisme exacerbé», les valeurs absolues doivent être réaffirmées. Les nier, a considéré le cardinal Piacenza, c’est faire le jeu du démon qui veut détruire «tout le bien inhérent au magistère». La vie chrétienne, a-t-il insisté, est un «combat contre Satan», dans lequel le fidèle dispose des armes de la prière, de la charité et de la pénitence.
Depuis son élection, a poursuivi le préfet de la Pénitencerie apostolique, le pape François encourage les fidèles à se confesser et les prêtres à «renouveler leur zèle pour ce ministère indispensable». Notamment car l’absolution des péchés passe par la pénitence. Celle-ci doit correspondre à la gravité et à la nature des péchés commis et chercher le vrai bien spirituel du pénitent.
La Pénitencerie apostolique est le premier des trois tribunaux de la Curie romaine. La compétence de ce tribunal s’exerce sur ce qui concerne le for interne – la conscience – et les indulgences. Celles-ci sont le «sommet de la miséricorde divine pour tous», a affirmé le cardinal Piacenza. Fin 2017, la Pénitencerie apostolique a édité un ouvrage intitulé La Fête du pardon. Le 21 décembre, lors de ses vœux à la Curie romaine, le pape François en avait offert un exemplaire à l’ensemble des responsables présents. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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