Pour le prêtre portugais, céder à l’acédie, cette insatisfaction profonde, c’est commencer à mourir. En effet, la soif de Dieu, des autres et de l’inédit est alors perdue et tout est vu comme un «poids inutile, incohérent et pesant». Ce mal, a estimé le prêtre de 52 ans, s’enracine dans le mystère de la solitude humaine et ne peut donc seulement être soigné par des pilules ou un suivi psychiatrique.
Au contraire, a invité le Père José Tolentino de Mendonça, il est nécessaire de suivre un itinéraire spirituel. Il faut ainsi ouvrir son cœur à la Passion du Christ pour trouver la capacité «de souffrir pour ceux que l’on aime». En effet, la promesse d’amour du Seigneur permet de dépasser toutes nos pertes d’espérance, a souligné le prédicateur. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
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