Reçu le 15 février 2018 au Vatican par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats, a proposé l’organisation d’une conférence des différentes confessions chrétiennes «pour exprimer leur préoccupation» concernant le sort de Jérusalem.
Riyad al-Maliki a affirmé à l’agence d’information vaticane Fides qu’Israël «profite» de la décision de l’administration Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël pour «rejeter les Eglises locales hors de Jérusalem».
Pour Riyad al-Maliki, cette décision des Etats-Unis a introduit «une dimension religieuse» dans le conflit israélo-palestinien. Cela se manifeste selon lui notamment par l’imposition aux Eglises chrétiennes de taxes, décidée unilatéralement par la municipalité juive de Jérusalem, en violation du statu quo respecté jusqu’à maintenant par la puissance occupante de la partie arabe de Jérusalem.
Le 15 février, cette hausse a été dénoncée par différents chefs de communautés chrétiennes de Jérusalem: orthodoxes, catholiques et arméniens.
Pour «faire entendre la voix des chrétiens», Riyad al-Maliki a donc conseillé au Saint-Siège d’organiser une conférence «pour exprimer leur préoccupation sur Jérusalem» et ainsi dire que «les chrétiens ne renoncent pas à leurs droits et leur lien avec la Ville sainte».
Les Etats-Unis ont annoncé le 6 décembre dernier leur décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, en violation du droit international. A plusieurs reprises, le pape François s’est exprimé en faveur du maintien du statu quo. Pour le Saint-Siège, l’accès à cette ville doit être équitablement garanti aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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