Pour J+P, l’attaque perpétrée par les forces militaires turques, avec le soutien de certains groupes musulmans radicaux, constitue une violation du droit international. Elle aura des conséquences imprévisibles pour l’ensemble de la région, où diverses minorités ethniques et religieuses sont aujourd’hui menacées. De nombreuses victimes civiles, des morts et des dévastations massives doivent déjà être déplorées.
Justice et Paix rappelle aussi que le pape François a rencontré le président turc Erdogan le 6 février. Lors de cette audience, le pape a remis au chef de l’Etat turc une médaille avec un ange de la paix. «C’est un ange de paix qui défait le démon de la guerre, symbolisant un monde basé sur la paix et la justice», avait expliqué le pape.
Plus concrètement Justice et Paix Europe demande la création immédiate d’une zone d’interdiction aérienne; un cessez-le-feu immédiat; la mise en place de couloirs humanitaires pour les médicaments et les fournitures de secours; l’accès des observateurs internationaux à la région ainsi qu’une position claire de l’Union européenne pour condamné l’invasion militaire turque aux dépens de la population civile.
Cette déclaration a été appuyée par les Secrétaires généraux de 20 commissions européennes Justice et Paix réunis les 10 et 11 février à Drumalis en Irlande du Nord. (cath.ch/com/mp)
Maurice Page
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