Les faits remontent à 2016 et ont donné lieu à une enquête sur la base d’une douzaine de plaintes contre le Père Igbo. Originaire du Nigéria, ce dernier était alors prêtre à la paroisse Stella Maris, dans le Queensland.
L’excommunication, automatique dans ce cas, a été approuvée par le Saint-Siège, selon un communiqué de l’archevêché de Brisbane (Australie), en date du 7 février. La sentence prévoit que le prêtre ne peut plus participer à une prière publique, ni célébrer ou recevoir les sacrements. Elle peut cependant être levée par le pape.
La levée du secret de la confession figurait parmi les 189 demandes du rapport de décembre 2017 sur les crimes de pédophilie commis en Australie. A cet égard, l’archevêque de Brisbane, Mgr Mark Coleridge, a également demandé un jeûne spécial de trois jours pendant le Carême, du 14 au 16 février, en «réparation» pour les enfants victimes d’abus sexuels. Cet appel a été relayé par tous les évêques australiens, comme une «authentique réponse catholique». (cath.ch/imedia/ap/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/pretre-australien-excommunie-rompu-secret-de-confession/