«Nous aurons peut-être quelques surprises posthumes» pour l’édification de l’Eglise, a affirmé Mgr Marc Ouellet. Le cardinal québécois a aussi souligné que le pape François et son prédécesseur se sont vus «dans des circonstances privées» pour des consultations. Pour Mgr Ouellet, le pape François a eu besoin, surtout au début, d’une «longue explication» sur les difficultés de la Curie. Et cela, a-t-il ajouté, a servi à préparer la réforme en cours.
Il y a cinq ans, le 11 février 2013, Benoît XVI annonçait sa renonciation au Siège de Pierre, en raison de son âge. «Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, déclarait-il en latin, (…) je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien». Tout en se disant «conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière».
Agé de 73 ans, le cardinal Ouellet a été nommé préfet de la Congrégation des évêques par le pape Benoît XVI, après avoir été archevêque de Québec (Canada). Il a été créé cardinal par Jean Paul II en 2003 et a participé à ce titre aux conclaves de 2005 et de 2013. L’échéance de la mort de l’ancien pontife ne semble pas «imminente», a-t-il encore estimé. (cath.ch/imedia/ap/bh)
Bernard Hallet
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