La question de réduire les êtres humains à l’esclavage est une question que le pape prend très au sérieux. «Dans un esprit de miséricorde, nous souhaitons la bienvenue aux victimes de la trafic et à ceux qui fuient la guerre et la faim», a-t-il écrit dans un autre tweet. Lors de l’audition générale du 7 février, François a rappelé que «les organisations criminelles impliquées dans la trafic des êtres humains utilisent les routes migratoires pour dissimuler leurs victimes parmi les migrants et les réfugiés». Pour prévenir le fléau, le pape exhorte à unir les forces, protéger les victimes et prier le Seigneur afin de convertir le cœur des trafiquants.
La Journée internationale fait l’objet d’une Conférence internationale du Groupe Sainte-Marthe (SMG), qui se tient le 8 et 9 février au Vatican. Au cœur des réflexions, la thématique s’intitule: «Migration sans trafic! Oui à la liberté! Non à l’esclavage!». Le Groupe est constitué de représentants de l’Église, chefs de police de différents pays, ainsi que des représentants de la société civile, engagés dans l’éradication de la traite des êtres humains et des formes modernes d’esclavage.
La Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic d’être humains est célébrée chaque année, depuis 2015, le 8 février, jour de la mémoire liturgique de sainte Joséphine Bakhita. Cette esclave soudanaise est devenue religieuse canossienne en Italie, parmi les Filles de la Charité à l’institut de catéchuménat de Venise. Elle a été canonisé par Jean Paul II en 2000. (cath.ch/catt.ch/gr)
Grégory Roth
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