Le gouvernement libanais en a appelé l’ONU pour empêcher Israël de construire un mur de séparation à la frontière sud du Liban, alors que la question de la délimitation des frontières – notamment dans la région des fermes de Chebaa – n’a pas été résolue.
Les autorités libanaises ont exprimé à plusieurs reprises leur ferme opposition au mur de béton que les Israéliens bâtissent sur la frontière, affirmant que 13 points litigieux du parcours de ce mur se trouvent en territoire libanais.
Les 13 points frontaliers sont revendiqués par le Liban depuis 1923, date de la délimitation des frontières entre le Liban et la Palestine par le comité Paulet-Newcombe, note le 8 février le quotidien francophone libanais «L’Orient-Le Jour». Ne tenant aucun compte des objections libanaises, l’Etat hébreu poursuivait jeudi 8 février ses travaux dans la zone contestée.
Jeudi 8 février, au début de la séance du Conseil des ministres, le président de la République libanaise Michel Aoun a souligné le droit du Liban «d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire et de faire face à toute agression».
Il a relevé que «les contacts se poursuivent par le biais des Nations Unies et les pays amis pour traiter par les voies diplomatiques le mur [que l’ennemi israélien construit à la frontière sud] et le bloc 9 [qui longe la frontière maritime commune] qui est un bloc libanais», rapporte l’Agence Nationale de l’Information ANI, organe officiel du gouvernement libanais. (cath.ch/orj/be)
Jacques Berset
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