Cette journée pour la paix, organisée le vendredi de la première semaine du Carême, est une réponse face à la prolongation tragique des conflits dans diverses parties du monde, a déclaré le pape. Les non-croyants sont invités à s’associer à cette initiative. «Que pouvons-nous faire pour la paix ?», a interrogé le pontife. Prier, bien entendu, mais pas seulement : «chacun peut dire ‘non’ à la violence» quand elle dépend de soi.
Cette annonce survient le lendemain d’un nouvel enlèvement d’un prêtre catholique en RDC. Les violences en RDC et au Soudan du Sud ont déjà fait l’objet d’une attention particulière du pape François. Il avait notamment organisé une veillée de prière mariale pour ces deux pays en novembre dernier à la basilique Saint-Pierre.
Le 24 janvier 2018, le Souverain pontife avait lancé un appel pour la paix en RDC en condamnant les violences survenues dans les jours précédents. En effet, le 21 janvier, une manifestation contre le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, avait été réprimée avec force. Le bilan relayé par la nonciature faisait état d’au moins six morts, une soixantaine de blessés et environ 200 arrestations.
Le successeur de Pierre a également assuré «sa proximité» avec la poulation malgache, récemment frappée par un violent cyclone. «Que le Seigneur les réconforte et les soutienne», a-t-il lancé. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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