Selon les nouvelles parvenues à l’agence Fides, un ou plusieurs hommes ont tenté de s’introduire, le 31 janvier vers 4h du matin dans la résidence du cardinal au Centre Lindonge. Après avoir pénétré dans la cour de l’Université Catholique du Congo, le commando a cherché à escalader le mur d’enceinte pour entrer dans la résidence épiscopale.
Le service de surveillance privé est parvenu à déjouer la tentative d’intrusion et a capturé une personne, qui a exhibé des documents d’identité de la police et des forces armées, mais dont on ne connaît pas l’authenticité. La police est ensuite intervenue, semble-t-il sur ordre du chef de la police de Kinshasa, pour la prendre en charge. «La personne arrêtée n’était pas armée et a peut-être quelques problèmes psychiques. Il ne faut pas exagérer cette affaire», ont indiqué à l’agence Fides des sources de l’Eglise congolaise.
Il n’en reste pas moins que l’incident ne peut qu’accroître la tension entre le régime du président Kabila qui s’accroche au pouvoir et le cardinal Monsengwo qui a exigé publiquement que les «médiocres dégagent». L’incident est intervenu aussi à la veille de l’anniversaire de la mort, le 1er février 2017, à Bruxelles de l’opposant historique, Etienne Tshisekedi, dont le corps n’a toujours pas été rapatrié dans le pays. Une messe de requiem a été célébrée à son intention à la cathédrale Notre-Dame du Congo. (cah.ch/fides/mp)
Maurice Page
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