Evoquant un jeune chrétien forcé de se convertir à l’islam, le cardinal a estimé que les martyrs d’hier et d’aujourd’hui aident à surmonter les défis posés à la liberté religieuse. «Non pas avec un esprit de revanche mais avec l’attitude du croyant». De nos jours, «ceux qui voient remis en question ce droit fondamental de la personne humaine» témoignent d’une adhésion profonde et incarnée au Seigneur. Cet exemple des martyrs, selon lui, est «bon pour notre foi en Occident parfois trop endormie».
En Occident, a-t-il ajouté, la liberté religieuse consiste aussi à protéger la dignité de la personne humaine. En particulier par l’objection de conscience face à «certaines pratiques biomédicales qui vont à l’encontre des convictions les plus profondes».
Ce colloque s’est déroulé à l’Université pontificale grégorienne à l’occasion de la présence à Rome de Lord Ahmad de Wimbledon, ministre britannique délégué à l’antiterrorisme et à la liberté de religion. Etaient également présents Mgr Arthur Roche, secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et Mgr Silvano Tomasi, ancien représentant du Saint-Siège aux Nations unies. (cath.ch/imedia/ah/mp)
Maurice Page
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