En tant que mouvement éducatif catholique, l’Union internationale des guides et scouts d’Europe (UIGSE) doit être un lieu de proclamation de la foi et d’éducation à celle-ci, a soutenu le Père Gutiérriez. L’identité catholique du mouvement doit donc être forte. La foi, a-t-il expliqué, n’est pas un extra mais l’essentiel du scoutisme. Sinon, celui-ci risque de devenir un simple moralisme restrictif.
Cette confession explicite du catholicisme, a poursuivi le prêtre, est nécessaire au scoutisme pour être un instrument de sainteté dans l’Eglise. Si au départ les plus jeunes scouts sont objets d’évangélisation et ont parfois besoin d’une véritable ré-initiation chrétienne, le mouvement doit les conduire à devenir à leur tour acteurs de l’évangélisation.
Dans ce but, a déclaré le Père Gutiérriez, le scoutisme doit rester fidèle au magistère de l’Eglise. Cela suppose notamment de refuser les théories anthropologiques réductrices comme le gender. Il est au contraire nécessaire – comme le fait l’UIGSE – d’éduquer à la splendeur de la différence sexuelle par la non-mixité des activités.
Le 31 janvier, les participants au colloque célébreront la messe à l’autel de la chaire de la basilique Saint-Pierre au Vatican. Puis, ils assisteront à l’audience générale du pape François, à l’issue de laquelle ils feront une photo avec le pontife. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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