Pour l’évêque de Rome, le «virus» de l’indifférence, «racine de mort qui provoque désespérance», est la source des différentes formes de haine, dont l’antisémitisme. Ce virus, a estimé le pontife, est un mal insidieux qui paralyse, empêchant de faire ce qui est juste. Et à l’époque actuelle, a-t-il poursuivi, l’indifférence est dangereusement contagieuse.
Le vaccin contre ce virus est de ne pas laisser le passé mourir. Cette mémoire commune du passé, a-t-il insisté, est la clef pour le futur. Elle nécessite de ne pas rester enfermé dans le ressentiment mais au contraire d’être guidée par «l’espoir d’une nouvelle aube, après la nuit de la douleur». Sur ce chemin, a soutenu le pape, l’Eglise veut tendre la main.
Selon le Souverain pontife, c’est seulement ainsi que pourra émerger une culture de la responsabilité. Pour cela, a-t-il indiqué, les nouvelles générations doivent être activement impliquées contre l’antisémitisme. Pour un futur «vraiment humain, a conclu le pape François, rejeter le mal ne suffit pas : nous devons construire le bien commun ensemble». (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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