Selon le Vatican, les deux parties ont souligné le «climat cordial» de leurs relations, renforcées en septembre 2016 par la signature d’un accord-cadre. Faustin-Archange Touadéra a également exprimé sa gratitude pour «l’attention particulière» du pape et de l’Eglise catholique pour la Centrafrique.
Le chef de l’Eglise catholique s’était en effet rendu en novembre 2015 à Bangui, capitale centrafricaine, alors que le pays était frappé par de violents affrontements entre groupes religieux et politiques. Depuis, le Vatican soutient des projets humanitaires dans ce pays. Ainsi, l’hôpital romain du Bambino Gesù, dépendant du Saint-Siège, a pris en charge le centre hospitalier pédiatrique de Bangui.
Aux cours de leurs échanges, le pape François et le président centrafricain ont salué les efforts positifs du pays pour parvenir à une stabilité politique et institutionnelle. Selon le communiqué, la communauté internationale a un rôle à jouer pour promouvoir la coexistence pacifique et la réconciliation nationale.
Celle-ci est d’autant plus nécessaire que le pays a besoin, notamment sur le plan humanitaire, de «la collaboration de toutes les forces du pays pour le bien commun». Selon l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF), 72% des structures de santé de Centrafrique ont été endommagées ou détruites par les affrontements des dernières années. La situation est particulièrement grave pour les centaines de milliers de déplacés et réfugiés, qui ont fui les combats.
Après son tête-à-tête avec le successeur de Pierre, Faustin-Archange Touadéra s’est entretenu avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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