La commémoration du 500e anniversaire de la Réforme protestante en 2016-2017, a noté le pape, s’est faite avec une «dimension œcuménique». Pour lui, cela a permis de se souvenir de l’époque où l’unité chrétienne n’était pas encore brisée, loi des «diatribes et des conflits» qui ont pu marquer les relations entre chrétiens.
Les différentes confessions peuvent confesser ensemble «le sens profond de la foi» en Jésus Christ, a estimé le chef de l’Eglise catholique romaine. Ainsi, catholiques et protestants doivent donner une «force renouvelée» à la foi en le Dieu Trinitaire. Dans un monde largement sécularisé, ils doivent ensemble affronter le problème de la «perte de crédibilité du christianisme».
Lors de cette rencontre, la délégation finlandaise a remis au pontife romain une déclaration sur l’eucharistie et le ministère en vue de l’unité. Après la déclaration conjointe sur la doctrine de la justification de 1999, ces questions doivent «nécessairement» figurer à l’agenda du dialogue œcuménique, a considéré le pape François.
Cette délégation se rend chaque année à Rome aux alentours du 20 janvier, jour de la fête de saint Henri d’Uppsala. Cette audience coïncide également avec la fête de la conversion de saint Paul, qui clôture la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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