Cette exposition internationale d’architecture a lieu tous les deux ans dans la cité des Doges, en alternance avec la Biennale d’art contemporain. Le pavillon du Vatican sera exposé sur l’île de Saint-Georges-Majeur. Promu par le Conseil pontifical de la culture, ce sera pour le dicastère une nouvelle occasion de «démontrer à quel point le dialogue entre l’architecture et la spiritualité peut être fructueux».
Le Saint-Siège a également invité dix architectes reconnus, de nationalités et d’écoles architecturales différentes, à créer chacun une chapelle qui n’a jamais eu de modèle par le passé. Dans la lignée de l’encyclique Laudato Si’, un effort sera porté sur les matériaux utilisés et sur la fabrication des structures. Après l’exposition, ces chapelles pourront par ailleurs être réutilisées.
Ce projet, poursuit le communiqué du Conseil pontifical, est inspiré de la Cappella nel bosco (la Chapelle dans le bois), une œuvre conçue par Gunnar Asplund, un architecte suédois, chef de file de l’architecture néoclassique des années 1920. La Cappella nel bosco avait été réalisée à proximité du cimetière de Stockholm, lui-même classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
En outre, quatre architectes de renommée internationale s’opposeront, entre eux et avec le public, le 21 septembre 2018 dans le cadre du Parvis des gentils, une structure du Conseil pontifical de la culture, ouverte sous le pape Benoit XVI pour favoriser le dialogue entre croyants et non-croyants. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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