Selon la FOIS, une transmission approfondie et constructive des connaissances religieuses, nécessaire à une compréhension mutuelle, ne peut se réaliser qu’à travers un service médiatique public. L’organisation musulmane basée à Zurich craint qu’une acceptation de l’initiative populaire «No Billag», qui vise à supprimer tout financement public des médias, n’aboutisse à une marginalisation des minorités religieuses et linguistiques.
«Sachant que la force d’un peuple se mesure à l’aune du bien-être des plus faibles, nous sommes convaincus que le maintien d’un service public fort est dans l’intérêt de la Suisse et de sa population», conclut le communiqué de la FOIS.
L’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM) a également recommandé de rejeter «No Billag», arguant du maintien de la paix religieuse.
D’autres organisations confessionnelles, telles que la Conférence des évêques suisses (CES) et la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), se sont en outre récemment exprimées contre l’initiative populaire dite «No Billag», soumise en votation populaire le 4 mars 2018. (cath.ch/sys/kath/rz)
Raphaël Zbinden
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