Deux églises ont entièrement brulé dans le sud de l’Araucanie, territoire d’origine des Mapuches. Ces Indiens revendiquent la restitution de leurs terres ancestrales saisies par l’Etat chilien à la fin du 19e siècle. La piste d’activistes mapuches avait été évoquée lors d’attaques ultérieures. Depuis 2015, 27 églises catholiques ou protestantes auraient été détruites par les Mapuches, dans les endroits les plus reculés du pays.
Un troisième édifice a été détruit à Puente Alto, dans la banlieue sud de la capitale Santiago. Le 14 janvier, la paroisse de Saint-Augustin de Melipilla à Santiago, avait aussi été la cible d’une attaque similaire, à la veille de l’arrivée du pape au Chili. Ces actes de vandalisme avaient été perpétrés en pleine nuit par un groupe de personnes manifestant leur opposition au pape François.
Ces attaques contre des églises au Chili ne sont pas «terroristes», mais du vandalisme de groupes antisystèmes, avait déclaré le 12 janvier le Père Felipe Herrera, porte-parole de la commission nationale d’organisation de la visite du pape François dans ce pays. Pour lui, c’est aussi le signe d’un «très grand mécontentement social». (cath.ch/imedia/ah/pad/gr)
Grégory Roth
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