L’attaque a eu lieu en pleine nuit, par un groupe de personnes revendiquant leur opposition au pape François. Elle s’ajoute aux cinq autres actions contre des églises, selon El País, effectuées avec des bombes incendiaires le 12 janvier dernier. Dont trois dans la capitale chilienne.
Vatican News rapporte aussi qu’un groupe d’anarchistes guidés par l’ex-candidate à la présidentielle, Roxana Miranda, aurait occupé le siège de la nonciature apostolique, en protestation contre «les millions dépensés» pour accueillir le pape François.
La présidente du Chili, Michelle Bachelet, a exprimé sa vive condamnation de ces attaques. Elle a assuré que le gouvernement faisait tout son possible pour assurer une bonne organisation du voyage pontifical. Pour le cardinal archevêque de Santiago, Ricardo Ezzati, ces attaques «mettent notre cœur dans un état d’attente et d’espérance encore plus grand». Car «nous savons que l’amour du Christ dépasse tout».
Ces attaques contre des églises au Chili ne sont pas terroristes, mais des du vandalisme de groupes antisystèmes, a déclaré le 12 janvier le Père Felipe Herrera, porte-parole de la commission nationale d’organisation de la visite du pape François dans ce pays. Pour lui, c’est aussi le signe d’un très grand mécontentement social.
La piste d’activistes Mapuches est également évoquée. Les Mapuches sont des aborigènes, pour la plupart chrétiens, du centre-sud du Chili et de l’Argentine. Selon l’organisation World Watch Monitor, 27 églises catholiques ou protestantes auraient été détruites par les Mapuches depuis 2015, dans les endroits les plus reculés du pays.
La Conférence épiscopale chilienne a pour sa part affirmé que ces attaques ne reflètent absolument pas le sentiment de l’immense majorité de la population. (cath.ch/imedia/ap/mp)
Maurice Page
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