Le Bambino Gesù doit être «vraiment catholique, donc universel». C’est pourquoi l’établissement s’est ouvert aux périphéries pauvres, a-t-elle expliqué, «mais aussi aux moins pauvres», comme la Chine et la Russie.
La Chine a demandé une aide concernant les maladies génétiques rares et la cardio-chirurgie, explique Mariella Enoc. La présidente de l’hôpital pédiatrique pontifical du Bambino Gesù était en Chine le 4 novembre 2017 pour signer un accord de collaboration avec un hôpital pédiatrique provincial dans la région de Hebei.
L’hôpital coopère également avec le centre hospitalier de Miami (Etats-Unis) dans le but de mettre en place une plateforme de formation. Celle-ci pourra permettre de former des médecins dans des pays où «l’on ne peut se rendre régulièrement», précise Mariella Enoc. Actuellement, une formation à distance est déjà en cours avec la Syrie, informe-t-elle, où sont formés des jeunes médecins.
Selon les données de Vatican News, le Bambino Gesù admet chaque année quelque 27’000 personnes en hospitalisation, 80’000 personnes au service des urgences et plus d’ 1,7 millions aux services ambulatoires. 13,5% des patients sont d’origine étrangère. La plupart de ces derniers sont des enfants d’immigrés.
Par l’intermédiaire d’un réseau d’associations, de fondations et d’organisations hôtelières, l’hôpital offre également un logement gratuit à environ 3’700 familles pour un total de plus de 93’000 nuits par an. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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