Les changements profonds et rapides se sont accélérés de manière vertigineuse, souligne Mgr Morerod dans la Feuille diocésaine de janvier 2018. Relevant en particulier les inquiétudes provoquées par les progrès de l’informatique, il cite l’ingénieur de génie américain Elon Musk, selon lequel «l’intelligence artificielle est un risque existentiel fondamental pour la civilisation humaine».
«Ce danger se réalisera-t-il?», se demande l’évêque. «Personne ne le sait. Comme on ne sait que penser d’autres épouvantails agités devant nos yeux, et qui auraient semblé totalement improbables il y a 15 ans: guerre des religions, conflit nucléaire…» Ainsi, pour Mgr Morerod, «une des seules certitudes, c’est que si on ne change pas nos modes de vie notre planète sera très fatiguée à l’avenir».
Le prélat fribourgeois mentionne également le déclin du nombre de chrétiens (et de chrétiens pratiquants) en Suisse. Il relève par rapport à cela que saint Paul «ne passait pas son temps à regretter une triste évolution, mais voyait dans sa propre faiblesse un motif d’espérance».
Mgr Morerod affirme ainsi que «fondamentalement, la nouveauté apparue dans l’histoire du monde, c’est l’espérance que Dieu y a placée en y venant en personne». Dans la perspective du passage à l’an 2018, il souligne que «si le 1er janvier est la fête de Marie Mère de Dieu, c’est bien pour placer le changement du temps sous le signe de cette espérance à partir du centre l’histoire». «Dans l’obscurité d’inquiétudes multiples, laissons briller la lumière du Sauveur!», conclut l’évêque de LGF. (cath.ch/com/rz)
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Raphaël Zbinden
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