L’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, explique Benoît XVI, ne s’est pas contenté de défendre les traditions de la foi: à l’image du pape François, il a aussi «cherché à comprendre comment elles peuvent être vécues aujourd’hui». Cela demande notamment la sagesse de reconnaître la limite de sa connaissance théologique.
Le 1er juillet dernier, le pape François n’avait pas reconduit le haut prélat à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi, au terme de son mandat de 5 ans. Le cardinal Müller continuera «à servir publiquement la foi», affirme Benoît XVI, malgré son départ de l’important dicastère. Un prêtre, souligne l’ancien pontife, n’est jamais vraiment à la retraite. Et encore moins un évêque ou un cardinal.
Parmi les auteurs de la trentaine de contributions, se trouve Mgr Luis Ladaria Ferrer, successeur du cardinal Müller. Les cardinaux Reinhard Marx, archevêque de Munich (Allemagne), Angelo Scola, archevêque émérite de Milan (Italie), et Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et ancien évêque de Bâle, ont également participé à l’ouvrage. De près de 700 pages, celui-ci est intitulé Le Dieu trinitaire. La foi chrétienne à l’ère de la sécularisation. Il paraîtra le 31 décembre en Allemagne. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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