Le prélat hondurien a également affirmé que le pontife lui avait demandé de ne pas se «préoccuper» de ces accusations. Le cardinal a affirmé être serein et voir dans ces «calommies» une attaque contre le pape François et la réforme qu’il mène au sein de la Curie romaine. Mgr Maradiaga est en effet coordinateur du Conseil des cardinaux (C9).
Le 21 décembre, l’hebdomadaire italien L’Espresso avait révélé qu’une enquête apostolique avait été menée au Honduras en mai dernier. Selon la revue, cette enquête aurait révélé que le cardinal Maradiaga aurait perçu d’importantes sommes d’argent de l’Université catholique du Honduras, dont il est Grand chancelier.
Si le cardinal a confirmé la tenue d’une enquête, il a rejeté ces accusations, parlant de «demi-vérités pires que des mensonges». Selon le haut prélat, cette enquête aurait concerné Mgr Juan José Pineda, évêque auxiliaire de Tegucigalpa, et avait été réalisée à la demande de ce dernier pour «blanchir son nom». Quant aux sommes versées par l’Université, elles servent aux œuvres pastorales de l’archidiocèse, a assuré le haut prélat hondurien.
Le cardinal Maradiaga aura 75 ans le 29 décembre 2017, âge de retraite canonique. Le pape François pourra alors décider d’accepter sa démission ou le maintenir à son poste. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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